Le pavillon, construit sur le site prestigieux des quais de Seine, signale aux visiteurs l’entrée du musée des Égouts. Ils découvrirent, en descendant dans les sous-sols par un imposant monte-charge, une ville sous la ville : le vaste réseau de galeries souterraines que les égouts de Paris déploient sous la chaussée, au service du traitement des eaux.
Le projet organise le dialogue entre le monde du dessus et celui du dessous : près du pont de l’Alma, le pavillon en acier corten et inox poli émerge comme un grand périscope ; en dessous, un nouveau parcours guide les visiteurs dans les galeries industrielles. Un grand mur béton parallèle à la Seine accompagne la faille lumineuse dans laquelle se glissent les escaliers. Le traitement de la lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle (les projecteurs, les supports d’information) est déterminant. Un ensemble de locaux sociaux est réaménagé de façon ergonomique pour le personnel égoutier, comprenant bureaux, vestiaires et douches, réfectoire dans lequel est aménagé une arrivée de lumière zénithale.